Accord régional pour sécuriser l’emploi et l’activité des entreprises
| Publié le 23 janvier 2014 | Dernière mise à jour le 11 février 2016La signature de l’accord champardennais, l’un des premiers en France, visant à sécuriser les activités des entreprises et améliorer les compétences des personnels, a eu lieu le 20 janvier 2014 à la préfecture de région.

De nombreuses entreprises sont déjà ou pourraient être confrontées à des difficultés économiques, les obligeant à recourir au chômage partiel, réduire leurs effectifs, voire mettre fin brutalement à leur activité.
Pour faire face à des mutations économiques importantes, les entreprises se doivent d’innover et de faire évoluer leurs métiers en développant les qualifications et les compétences de leurs salariés.
Ces situations exigent des réponses conjointes de la part des pouvoirs publics (État et Conseil régional) et des partenaires sociaux (organisations patronales et syndicales de salariés) en matière d’emploi et de formation.
Aussi, à l’instar de l’accord-cadre national signé le 9 octobre 2013,
les représentants des organisations syndicales d’employeurs
et de salariés représentatives au plan national et interprofessionnel siégeant au sein de la Commission paritaire interprofessionnelle régionale pour l’emploi (COPIRE), l’État et le Conseil régional ont signé un accord visant à faciliter le pilotage partagé des projets communs.
Sécuriser les activités des entreprises et améliorer les compétences des personnels.
Les signataires de cet accord régional souhaitent susciter de nouvelles initiatives territoriales dans le cadre de l’appel à projet « mutations économiques et technologiques » du Fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels (FPSPP).
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L’enjeu de la démarche partenariale formalisée au travers de cet accord régional est de permettre aux entreprises qui connaissent des difficultés économiques entraînant des périodes de sous activité, ou qui connaissent des mutations économiques et technologiques, de bénéficier d’un accompagnement et d’un soutien optimum dans la mise en œuvre d’actions visant à sécuriser leurs activités et les parcours de leurs salariés par le développement de leurs qualifications et de leurs compétences. La vocation de la démarche est interprofessionnelle et
interbranches.
